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Mouna OUAFIK

De la femelle chimpanzée à Darwin : #1 le jour

De la femelle chimpanzée à Darwin : #2 la nuit

deux performances intégralement bilingues arabe/français

avec Mouna Ouafik (langue arabe) et un acteur francophone

Mouna Ouafik accomplit un vaste recueil autobiographique intitulé De la femelle chimpanzée à Darwin. Une « autobiographie différente » selon elle. Les poèmes parlent de sa « propre relation à Dieu, à l'Islam, Satan, Eve, Adam et même Darwin, à sa mère, au sexe, à l’amour. » Une poésie sans posture ni provocation : simplement sans compromis dans le suivi d’un idéal poétique. Mais très certainement brûlante.

Ces poèmes en feu, Mouna Ouafik se propose de les performer sur scène en créant un diptyque. Tout ce qu’elle écrit n’est pas audible partout ; elle a à dire ce qu’elle a à dire. Alors elle sépare. Elle met d’un côté des poèmes qui serait plutôt diurnes, qui brûlent certes mais sont tolérables par la société, même avec une moue désapprobatrice.  Et d’un autre, un côté nocturne, des poèmes dont la flamme n’est pas, ou pas encore, recevable publiquement partout.

Elle va créer deux performances autobiographiques :

De la femelle chimpanzée à Darwin : #1 le jour, qui peut se jouer partout

De la femelle chimpanzée à Darwin : #2 la nuit, aux thèmes plus délicats

Elles sont indépendantes et peuvent être présentées sous forme de diptyque.

                            extrait de J'orne son nombril du pénis d'Ezra Pound

(...)

J’essuie avec un antiseptique non périmé la plaie dessinée sur ton ventre la nuit de tes noces. Et je t’abandonne en manque de soins.

Je verse du café froid dans une bouteille de coca. Je verse mon cœur dans ton cœur.

Et je continue à te rendre jalouse de Ruby Rose.

 

My Straightness is not straight when it comes to her…

Je te fais resserrer les cuisses puis tu les ouvres comme une paire de poèmes traduits

Tu les ouvres sur cette lettre que j’aime :

 

V

 

J’orne ton nombril du pénis d’Ezra Pound

Le piercing oscille, tu trembles, Amy Lowell explose de rire

Aussitôt j’appuie sur

Pause

Ne pas perdre mes maigres moyens…

Que la douleur m’emporte, pour la mémoire ou pour l’oubli

traduction Henri jules Julien et Mireille Mikhaïl

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