Celle qui habitait la maison avant moi
spectacle intégralement bilingue arabe-français
avec Rasha Omran (poèmes en arabe), Nanda Mohammad (poèmes en français), Isabelle Duthoit (chant)
Christophe Cardoen (lumières)
Henri jules Julien (mise en scène)
Le recueil Celle qui habitait la maison avant moi est une série de monodrames du « je » d'une femme seule qui vit au centre-ville d’une mégapole dans un appartement hanté par la femme seule qui y habitait auparavant : solitude et isolement, échecs amoureux, sentiment de perte.
Le spectacle est un oratorio à trois voix : celle en arabe celle de la poétesse elle-même ; celle en français de la grande actrice syrienne francophone Nanda Mohammad ; et dans un idiome non identifié, la voix inouïe de l’improvisatrice française Isabelle Duthoit.
Sur une scène vide, dans la pénombre mouvante d’un poète de la lumière, Christophe Cardoen.
20-21 octobre 2021 - Égypte
Le Caire / Festival D-CAF
16 au 19 juillet 2022 - France
Festival d'Avignon
21-22 mars 2023 - France
Blois / Halle aux Grains
25-27 mars 2023 - France
Saint-Nazaire / Athénor
29 mars 2023 - France
Vitry-sur-Seine / Théâtre Jean Vilar
4-5 avril 2023 - France
Vandoeuvre / CCAM sn
6 avril 2023 - France
Amiens / Maison du Théâtre
10 mai 2023 - France
Nantes / Maison de la Poésie
12 mai 2023 - France
Orléans / scène nationale
14-15 mai 2023 - Suisse
La Chaux-de-Fonds / ABC
Chaque fois que j'essaie d'écrire sur l'amour, l'autre femme tend la main et m'arrache les doigts du clavier
La femme sauvage
L'ensauvagée qui me ressemble
- - - -
Il y a un grand miroir sur la porte de la chambre
Si je me tiens devant
Je vois le visage de la femme qui habitait la maison avant moi
La femme que je ne connais pas
Un récit après l'autre
Je sais le détail de ses secrets
Chaque fois devant le miroir
Le grand miroir sur la porte de la chambre
Où l'a fixé la femme solitaire qui habitait la maison avant moi
- - - -
Si j'avais habité la maison avant elle
J'aurais fait de même
Enlevé l'œil de bœuf à la porte d'entrée
Laissé ouvert le trou
Que l'œil de chacun puisse
Épier
Ma solitude