Fatma Qandil
Célèbre poétesse et nouvelliste de la "nouvelle génération" Fatima Qandil est née au Caire en 1958. Elle co-dirige la revue de critique littéraire "Fosoul" (chapitres).
Elle a obtenu une maîtrise pour une thèse sur l'"intertextualité" dans la poésie des années 70, et une thèse de doctorat sur la prose de Khalil Gibran.
Elle est membre du comité de poésie du "Conseil suprême de la culture". Elle travaille actuellement comme professeur de critique littéraire moderne à l'université de Helwan.
Fatma Qandil a représenté l'Égypte au niveau international dans un certain nombre de festivals de poésie, et ses œuvres ont été traduites en anglais, français, allemand et espagnol.
Elle a notamment publié : Pour que nous puissions vivre, 1984 - Couvre-feu, 1987 - La deuxième nuit après mille, 1990 - Le silence d'un coton mouillé, 1995, Dar Sharqiyat, Le Caire - L'intertextualité dans la poésie des années 70 (une étude représentative), Autorité générale des palais culturels, Le Caire, 1999 - Questions suspendues comme le massacre, Dar Al-Nahda, Beyrouth, 2008 - Je suis ta pierre tombale, Beit Aafaq, Le Caire, 2009.
Son premier livre de prose, Cages vides, Kottob Hkan, Le Caire 2021, lui a valu le Prix Naguib Mahfouz 2022.
Pour le projet Shaeirat, elle crée la performance : Cages vides
Ce qu’il pourrait m’arriver de pire après ma mort serait que les autres prélèvent des maximes de ce que j’écris là, que ma vie se transforme en maxime ; cette idée me donne la nausée : qu’elle devienne une leçon, un sermon, ce serait l’enfer même, j’essaie de conjurer ce destin en écrivant, en dénudant entièrement ma langue, en n’y laissant aucune image pour habiller ses failles, car la vie s’excite après notre mort comme un loup enragé dont rien ne dit la soif, hormis les histoires !